lundi 7 juin 2010

De l'autre cote du Mekong

7 juin 2010

Apres 2 jours en bateau sur le Mekong, c'est avec le derriere un peu engourdi que j'ai enfin atteint la Thailande hier matin. Aaah. C'est un nouveau chapitre qui s'ouvre! Je repense aux quelques semaines que je viens de passer au Laos, et toutes sortes d'images me reviennent...

Des maisons de bois sur pilotis. Des chutes d'eau incroyables au coeur de la jungle, des routes de montagne en lacets, des collines verdoyantes. Les dames en sarong. L'hopital de Savannakhet, ma bouteille de Betadine (ou plutot Petadine, sa copie asiatique). Les BBQ au bord du Mekong, les dejeuners sur le plancher chez Florence. Charles mon chauffeur, Tony mon barometre. Kevin saoul a 5h du matin. Vang Vieng, pour le meilleur et pour le pire. La glissade geante avec Frankie.

Et par dessus tout, le calme.
Le calme lao, doux et ensoleille.

Mais vraiment, quel sejour memorable et inusite ce fut. Il y a eu les accidents de moto (oui, LES) et la convalescence, bien sur, mais aussi tellement d'autres histoires abracadabrantes... Je pourrais vous raconter, par exemple, comment mes lunettes se sont myterieusement volatilisees un soir pour reapparaitre le lendemain matin, ou comment je suis tombee par hasard sur mon cousin dans les rues de Vientiane, ou bien comment je me suis retrouvee avec un Francais en bedaine en train de chasser la coquerelle dans ma chambre d'hotel, ou encore comment j'ai peut-etre accidentellement mange une testicule de porc frite. Mais je n'en ferai rien. Je prefere laisser votre imagination faire le travail.

Bonne chance!

jeudi 3 juin 2010

Instant de lucidididite

1er juin 2010

Alone in my crappy little bungalow room, under the illuminating influence of a Happy Shake, I lied on the bed and let the thoughts flow. For a long, long time. I thought about life, about love, about the past, about who I am ; and I came to the realisation that I'd been deluding myself. Over and over and over again. That I'd lived off illusions and told myself lies, for years, about so many things.

And then it suddenly dawned on me: THAT's what it was!
All the accidents, the cracked elbow, the motorbike crashes.
That's what it was: a desperate wake-up call.