jeudi 27 janvier 2011
dimanche 23 janvier 2011
Heat by the furnace
23 janvier 2011
Glassblowing in French is one thing, but glassblowing in English really takes it to another level. In an English-speaking hot shop, you get to "blow harder", "give benchblows", "paddle bottoms", "keep it wet", "jack it off", "get it hot in the glory hole", and so forth.
Art meets poetry.
Glassblowing in French is one thing, but glassblowing in English really takes it to another level. In an English-speaking hot shop, you get to "blow harder", "give benchblows", "paddle bottoms", "keep it wet", "jack it off", "get it hot in the glory hole", and so forth.
Art meets poetry.
dimanche 9 janvier 2011
Avec un grand "C"
9 janvier 2011
Vous savez, il y a célibat et Célibat.
Le premier est extrêmement commun : il suffit de ne pas être officiellement en couple, voilà tout. Pour le reste, toutes les variantes et toutes les zones grises sont permises. Est pratiquement célibataire qui veut, quoi.
Le second en revanche, le Célibat avec un grand "C", est absolu. Aucune source d'ambiguïté possible. La panne sèche au milieu du désert. Personne dans sa vie, personne dans sa tête, personne dans son lit, personne qu'on voit "juste comme ça à l'occasion mais on n'est pas vraiment ensemble", personne dont on rêve secrètement, personne même en vue, pas d'image pré-conçue du partenaire idéal à laquelle on aspire, pas d'ex dont on a encore la nostalgie, pas d'inspiration, pas de frissons, pas de douleur, pas d'espoir.
RIEN.
C'est un état infiniment rare, je vous assure.
Et me voilà donc, Célibataire, observant avec désarroi l'impasse dans laquelle je me trouve. Car le célibat gagne du terrain avec l'âge, lui-même qui émajuscule et émascule à qui mieux mieux, entraînant souffrance et déception sur son passage. Les véritables Célibataires se font de moins en moins nombreux, de plus en plus difficiles à distinguer... en reste-t-il encore, seulement?
Vous savez, il y a célibat et Célibat.
Le premier est extrêmement commun : il suffit de ne pas être officiellement en couple, voilà tout. Pour le reste, toutes les variantes et toutes les zones grises sont permises. Est pratiquement célibataire qui veut, quoi.
Le second en revanche, le Célibat avec un grand "C", est absolu. Aucune source d'ambiguïté possible. La panne sèche au milieu du désert. Personne dans sa vie, personne dans sa tête, personne dans son lit, personne qu'on voit "juste comme ça à l'occasion mais on n'est pas vraiment ensemble", personne dont on rêve secrètement, personne même en vue, pas d'image pré-conçue du partenaire idéal à laquelle on aspire, pas d'ex dont on a encore la nostalgie, pas d'inspiration, pas de frissons, pas de douleur, pas d'espoir.
RIEN.
C'est un état infiniment rare, je vous assure.
Et me voilà donc, Célibataire, observant avec désarroi l'impasse dans laquelle je me trouve. Car le célibat gagne du terrain avec l'âge, lui-même qui émajuscule et émascule à qui mieux mieux, entraînant souffrance et déception sur son passage. Les véritables Célibataires se font de moins en moins nombreux, de plus en plus difficiles à distinguer... en reste-t-il encore, seulement?
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