jeudi 18 décembre 2008

Synopsis

18 janvier 2007

À l’instar de Bobby Ewing de la jadis populaire série Dallas qui avait ressurgi – Oh, surprise! – deux ans après sa mort dans un accident de voiture (« ce n’était qu’un mauvais rêve, chérie… »), voilà que je vous réapparais aujourd’hui, sans crier gare, après une longue absence cybernétique.
Sans avoir changé de coupe de cheveux ni subi de chirurgie plastique entre temps, cependant…
Et en effet, je crois bien que je pourrais vous composer un feuilleton en 24 épisodes avec tout ce qui s’est passé depuis ma dernière apparition, au cours de ces vacances de Noël absolument inoubliables.
Ah, ça donnerait une télésérie fascinante, je vous assure, tout en contrastes et en métaphores! Imaginez un peu…

En arrière-plan, on apercevrait les néons de Tokyo, le château d’Himeji, les temples de Kyoto, des champs de riz, des extraits de kabuki, quelques geishas, des cerisiers sans gloire, les rochers découpés de la côte de la mer du Japon.
On suivrait avidement les péripéties d’une jolie blonde venue depuis l’autre bout du monde pour visiter sa fille, d’un trio fatal de Montréalaises faisant tourner toutes les têtes, d’un immense Hongrois dans un minuscule K - car, d’affreux monstres kidnappant les enfants au cœur de la nuit du Nouvel An.
Au détour des épisodes, on se laisserait surprendre par une foule de petites curiosités hétéroclites : d’audacieuses créations culinaires, des cadeaux sous un sapin de Noël de 30 cm, des espadrilles détrempées suspendues au dessus d’un bain, des tatamis glacés, un vieux train de nuit fini, une planche de snowboard esseulée, des porte-bonheur, des gâteaux de riz collant.

Et pour votre bon divertissement chers téléspectateurs, j’ajouterais quelques artifices sensationnalistes, quelques intrigues. Un triangle amoureux inextricable entre la jolie blonde, un jeune lutteur sumo et une japonaise en minijupe, peut-être, ou encore un mystérieux empoisonnement au fugu… Les actrices auraient de gros toupets bien sûr, pour plaire au public américain. (Je vois d’ici le personnage de Julie : dreadlocks et toupet… tout un match!!!) Enfin, par respect des règles de l’art, au terme du 24e épisode, la mère annoncerait à sa fille, non sans un sanglot dans la voix, qu’elle n’est pas son enfant mais bien – flashback brumeux – l’enfant de sa sœur jumelle depuis lors tombée dans l’enfer de la drogue, devenue lesbienne, convertie au Bouddhisme, reniée du reste de la famille et portée disparue.

Wow…

L’inspiration m’envahit, je m’y mets sans plus tarder! Vous allez en redemander, je le sens! Vous en viendrez comme moi à regretter que ces vacances n’aient duré plus longtemps…

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